— Romans — 020 —2021
Axaence
Méprise
(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:)
(:cellnr class=infott:)
(:cell class=w10:)
(:cell class=border-top:)
(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Thème :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Principe :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Contrainte :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Durée :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Date :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)Avant 2013
(:cellnr class=infott:)Recueil :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)2021
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)4506
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)838
(:cellnr class=infott:)Statut :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)==========++En cours ++==========
(:cellnr class=infott:)Collection :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)Roman
(:cellnr class=infott:)
(:cell class=w10:)
(:cell class=border-bottom:)
(:tableend:)
(:cellnr class=poetxt:)PITCH :
(:cellnr class=poetxt:)Quand on est innocent, comment se sortir du cercle infernal du système judiciaire et de la rumeur que cela engendre.
Correction à faire :
Faire une présentation correcte des dialogues
(:cellnr class=poetxt:)----------
Six heures du matin, la sonnette retentit « Trop tôt, j'ai encore une heure de sommeil ». Il lui prend l'envie d'assassiner celui qui ose lui confisquer du temps de sommeil, ces instants de calme béat.
Quelqu'un tambourine à la porte « POLICE ! OUVREZ ! » Il fait un bon dans son lit, cauchemar ou réalité ?. Un instant de silence… « Cela devait être dans mon rêve ». Le vacarme continue « POLICE ! OUVREZ ! » C'est la douche froide ! Il tente de se rassurer : sûrement une plaisanterie. « Quel est le con qui peut me jouer ce tour ? » se dit-il tout en se levant, décidé à aller ouvrir.
BANG ! CRAC ! BANG ! Une ruée, une cavalcade de bottes « Police ! Police ! » hurle le premier qui entre. Vu du couloir, Paul est impressionné et n'en croit pas ces yeux : des flics cagoulés. Trois d'entre eux le retournent comme une crêpe, un genou sur le dos, son souffle est coupé, il semble ne plus pouvoir respirer, il ressemble à un poisson hors de l'eau. Un des hommes lui passe les menottes, il diminue la pression sur ses côtes, Paul tousse, respire, tousse, sa respiration est devenue sifflante.
« Six heures cinq. Monsieur Paul gosse, vous êtes en garde à vue à compter de cet instant. Allez-vous coopérer ? ». La voix grave est impressionnante, mais ne semble pas convaincue sur l'interrogation qui a été émise.
Pendant qu'il me faisait sa déclaration, ses collègues m'ont remis debout. Pour moi, c'est quand même plus confortable. Bouche ouverte, l'oeil rond empli de surprise, je les regarde les uns après les autres. Encore cette phrase « Allez-vous coopérer ? ».
«nbsp;Waouhh, le ton est plus ferme, en plus il m'a postillonné dessus, c'est dégueullasse ! » D'une voix paniquée, il essaie de rétablir la situation « C'est une plaisanterie, c'est une méprise ! »
La réponse est immédiate : « OK ! On va la jouer comme ça ! » Il s'adresse à ses collègues « Perquise à fond, jusqu'au plus petit trou »
Je ne comprends plus rien à la situation « Vous cherchez quoi ? Oh ! Je suis un petit comptable chez Blanchet, le producteur de poulet ! ». L'oeil noir du policier me fusille « Etre un petit plaisantin n'arrangera pas ton affaire, nous c'est le Ministère de l'Intérieur qui est producteur de poulet !. On sait que tu travailles chez Norden Import-Export.
Paul Gosse tombe des nues « Je n'y suis plus en CDI, je fais qu'une journée par mois… le premier samedi du mois ! », ses jambes ne le soutiennent plus, il s'asseoit sur le canapé du salon. Les menottes dans le dos l'empêchent de se concentrer, de plus elles sont hyper serrées, il n'aurait jamais cru que s'était si douloureux, dans les films cela semble se passer comme une lettre à la poste.
Son cerveau tourne à la vitesse turbo : ils savent quel est un de ses employeurs, ce n'est pas une méprise, ils ont dit son nom, ils ont indiqué Norden, de quoi l'accuse-t-on ?
Il essaie d'en savoir plus sur sa situation « De quoi m'accuse-t-on ? Je n'y comprends rien ! Je suis à peine au-dessus du SMIC, qu'est-ce que vous me reprochez ? »
Un des policiers le soulève de son siège, il approche tellement son visage du sien qu'il peut sentir son haleine chargée de nicotine, il voit les dents jaunies. « Retenir mon haut le cœur ». Il est obligé de se tenir sur la pointe des pieds, son dos commence à le faire souffrir « T'es dans de sales draps mon gars ! Joue à l'innocent ! La partie ne fait que commencer ! BLANCHISSEMENT D'ARGENT ! On te tient pour Norden, et on va fouiller, fouiller, tellement que ta vie sera à poil quand tu passeras devant le juge ! On te surveille depuis 6 mois ! Ton apparence de petit mec minable ne marche pas avec nous. Tu connais tous les caïds du quartier. Et que j'te tape dans dos, et que j'te rends service. T'es un livre ouvert maintenant. Nous, on est les molosses, toi, t'es notre os. On va pas te lâcher ! ». Un de ses supérieurs intervient « Lâchez-le Perez, vous n'y touchez pas, il est menotté. » Une pensée horrible « Si j'ai pas les menottes, ils ont le droit ? »
« Bouong », il retombe sur son canapé. Paul a le trouillomètre à zéro, il ne contrôle plus rien dans sa vie, il pense à d'horribles choses « Je suis leur os… le nonos du toutou, et le toutou est un pittbull » Ses intestins gragouillent « Non ! Je ne vais pas leur faire le plaisir de me chier dessus ! Je suis innocent, ils vont forcément s'en apercevoir ! » Une lueur d'espoir apparaît « Ils se sont obligatoirement trompé de bonhomme ! » Paul se raccroche à ce qu'il peut « Je vais leur faire un procès, ils vont s'en souvenir !».
A continuer