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— Romans — 025 —2021

Axaence

Faire ses preuves

Réflexion et inspiration : -
Thème : -
Principe : -
Contrainte : -
Durée : -
Date : 2012
Recueil : 2021
Longueur du texte : 8579
Nombre de mots : 1621
Statut : ==========++En cours ++==========
Collection : Roman


PITCH :
Un jeune homme chercher à faire ses preuves pour trouver une légitimité dans sa famille de gangster, pas facile pour le petit Tom, dernier né de la famille, à 17 ans personne ne le prend au sérieux.

Mettre en forme (les dialogues) -> roman
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Tom rôde, à pied, dans une zone industrielle, prétextant une recherche d'emploi si les flics le vérifiaient. Il a un carnet à la main où il code ses écrits.

Il entend un bruit de chutte et de fracas.

Homme 1 — Fait gaffe, ça vaut cher !

Il stoppe net, "cher" est un mot qui lui parle, voire l'émoustille. Il s'avance vers le portail ouvert. Des hommes en tenue de vigile chargent un camion-remorque. Ils transportaient une caisse en bois qui s'est ouverte sous le choc. Un tableau en sort. L'un des deux hommes regarde la signature du tableau.

Homme 1 — Toulouse-Lautrec, le mec y vient de la même ville que moi.

Homme 2 — T'es con ou quoi ? c'est son nom pas sa ville ! T'occupes pas à réparer la caisse, met l'tableau direct dedans et cale-le bien !

Oups ! Ils sont trois.

Homme 3 — Qu'est ce qui l'a encore fait l'autre abruti ?

Homme 2 — T'occupe, c'est rien !

Homme 1 — J't'emmerde l'Artiste ! Bosse au lieu de causer !

L'Artiste — Vas-y, crie-le bien fort mon nom, moi aussi je peux le faire, Toulouse est un con.

en pointant du doigt vers l'homme 1 — et toi, Bézigue, t'es pas content c'est pareil.

Bézigue — Putain, on a du taff, fermer vos gueules, on règlera ça plus tard, l'premier qui l'ouvre j'lui met un face dans sa book, pourra plus lire ces mails ni son phone avant le nouvel an.

Ni l'Artiste, ni Toulouse ne réplique, faut pas l'énerver l'Bézique : il torniolle plus vite que son ombre, t'as l'impression de t'prendre un 4 tonnes dans ta face.

Un autre acolyte arrive avec un transpalette. Merde ! Ils sont quatre.

Des objets semblent empilés dans une caisse en bois.

Tom se faufile, se cache derrière une benne de déchets. Cela a tout d'un braquage à grande échelle. Heureusement, il a tous ces permis. Son idée est de subtiliser le camion. Il commence par enfiler ses gants en peau d'agneau. Ils sont fins et ne le gênent en rien pour "travailler".

Tom, énumérant ce qu'il devrait faire

— Est-ce que c'est moral de braquer des braqueurs ? Beeeen… on s'en fout. Tant qu'il ne me voit pas...
— Le camion : d'abord voir si les clefs sont sur le contact… Si ce sont des braqueurs, c'est ce qu'ils ont dû faire… histoire de partir très vite.
— Est-ce que quelqu'un fait le guet ? Appparemment, non !
— Des flingues ? J'en vois pas… fusils… non !
— Là-bas, la BM, ça doit être leur caisse… Faut qu'je contrôle.
— Où j'me trouvre. ? (Il lui le nom de la Société) Baussmann, Genève. Je vais appeler l'Papy.

Il va ouvrir son portable, hésite, puis ne le fait pas. C'est son portable. Il va se faire espionner par la première antenne venue. En repérage, on ne prend pas de téléphone à carte pour ne pas éveiller les soupçons en cas de contrôle.

Tom — Qu'est-ce que tu ferais Papy ? Une occase, une grande ! Est-ce que tu me donnerais ton feu vert ? T'enverrais la cavalerie ou tu te la jouerais solitaire ?

— Est-ce que t'aurais les foies comme moi en ce moment ? Faudra que j't'demande comment c'était ton premier grand coup.

Les braqueurs semblent aller venir non seulement de l'entrepôt, mais aussi d'un sous-sol avec monte-charge, puissant et large le monte-charge !

Tom repère le rythme avec lequel les hommes entrent, sortent, chargent.

Tom profite d'un moment calme pour aller jusqu'à leur voiture, côté caché. Les clefs sont restée dessus. Il s'introduit doucement et les prend. Il n'aura qu'à crever un seul pneu. Cela les ralentira : si ce sont des pros, ils sauront faire démarrer la voiture. Il lui faut un bon quart d'heure d'avance s'il ne veut pas être rejoint, sauf s'il prenne la même autoroute que lui. Une chance sur trois… six avec les directions différentes

Tom — remplacer un pneu, démarrer au fil, ça leur prendra cinq-six minutes. Pas assez. Quoique, s'il ne se souvienne pas qui a les clefs… Ouais, hypothétique quand même, mieux vaut ne pas compter là-dessus !

Comment faire pour que des collègues ne se fassent pas gauler ! Là il s'attirerait les foudres de sa famille.

Quand il peut, il ouvre le capot, soulève discrètement les câbles qui vont des bougies à l'alternateur, suffisamment pour empêcher l'allumage.

Tom — ils auront bien 4 minutes pour s'énerver, comprendre et vérifier. Quatre + cinq, ça fait neuf minutes. Pas assez !

— Il faut aussi que je débranche les fils de la batterie, là j'aurais mon 1/4 d'heure, voire plus.
— Ils ne seront pas bloqués, l'honneur est sauf.

Se souvenant d'un détail important — Le con, j'ai pas regardé si les clés étaient sur le camion ! Merde, merde, merde ! Si elles n'y sont pas, j'ai fait tout ça pour rien !

Un filet de sueur froide lui coule dans le dos. Il espère ne pas avoir fait cela pour rien !

Tom s'avance vers la cabine, avec mille précautions, à cet endroit, il est plus visible, se faire prendre signifierait beaucoup de désagréments. Il grimpe sur le marche-pied. Il ouvre doucement la porte. Se hisse encore : les clefs sont dessus !

Tom, réfréne sa joie, intense et repousse la porte sans qu'elle ne se ferme totalement.

Tom — Retourner à la voiture et crevez le pneu avant droit.

C'est le pneu le moins visible du point de vue des quatre hommes. Mais avec son canif, il a du mal à crever ce pneu : canif trop petit, pneu trop épais ?

Tom — Vite une idée …

Le dégonfler !

Sitôt pensé, sitôt fait, doucement pour ne pas attirer l'attention.

Il n'a plus qu'à retourner entre la benne et le mur d'enceinte. Il patiente quelques heures. Il a besoin d'uriner, mais ce retient : les preuves ADN. Il a pensé au gant, ce n'est pas le moment de gâcher son anonymat : pour la police, mais aussi pour les braqueurs. S'ils le retrouvaient, ils ne seraient pas tendre avec lui.

Tout à sa rêverie, iul entend le bruit du hayon arrière que l'on ferme. Ils attachent les ridelles.

Tom, effrayé — Je suis con ! j'aurais déjà dû être dans le camion… S'ils partent toute de suite, j'suis mort.

La chance : les quatre gaillards, se tapent dans les mains, se congratulent et retournent dans l'entrepôt.

L'Artiste — On va trinquer avec la caisse que t'as mis de côté ! Saint Pétrus priez pour nous ! Oh les gars ! c'est Noël avant l'heure !

Tom avance tout doucement vers la cabine, grimpe, s'installe au volant.

Il retient sa respiration.

Tom — A vos marques, prêt, partez

Il tourne la clef de contact. Le camion démarre, il prend une petite vitesse, négocie bien son virage à droite… il est rassuré, il a le camion bien en main !

Dans son rétro de droite, il voit les gangsters courrir derrière lui, trop vieux, il ne court pas assez vite. Il y en a un qui se fracasse par terre ! C'est TOP ! Il vient de gagner 30 secondes, ils ne sont pas allés directement à leur voiture.

Fou de joie, il se concentre, ce n'est pas le moment de se tromper dans les directions.

S'arrêter au feux.

Ne pas se faire remarquer.

Ne pas croiser la police ! pas de contrôle SVP !

De la chance ! de la chance ! de la chance !

Pendant le quart d'heure qui suit, Tom énumère ce que les 4 malfrats doivent être en train d'effectuer.

5 minutes : le pneu est changé

6 minutess : Ils montent dans la voiture : pas de clé

6 minutes trente : Ils coupent les fils, essaient de démarrer : clic, clic, clic

7 minutes : ils ouvrent le capot, ils rebranchent la batterie, ils ferment le capot

8 minutes trente : Ils font se retoucher les fils : une fois, deux fois, trois fois : infructueux.

9 minutes : ils ouvrent le capot, ils sortent du véhicule, ils bloquent le capot, ils cherchent

10 minutes : ils rebranchent les fils servant à l'allumage, ils ne ferment pas le capot

11 minutes : le chauffeur retourne au véhicule, démarre, ça marche. Ils referment le capot, remontent dans la voiture et démarrent.

12 minutes : ils démarrent et partent à la chasse.

J'ai mes 15 minutes que s'ils se sont enguelés, Ils avaient l'air d'avoir le sang chaud, j'au peut-être plus que le 1/4 d'heure pour leur échapper !

Combien de temps leur faut-il pour me rattraper ? Le quart d'heure pour les distancer est déjà passer. De plus ce camion se traîne, le chargement est vraiment lourd !

Ils roulent forcément plus vite que moi. S'ils ont la chance, enfin si j'ai d'la malchance et qu'ils prennent la même direction que moi, je le saurais d'ici 7 à 8 minutes…

Tom regarde sa montre, puis son rétro de gauche. Toujours rien à l'horizon.

Sa montre, son rétro, l'horizon… rien

Son coeur bat la chamade. Le temps est écoulé. Il se laisse encore quelques minutes de sécurité pour être sûr qu'il les a semé.

Il hurle dans son camion, et commence à se détendre.

Le bol ! Un coup de maître sur un coup de hasard !

Mise à part le tableau, les bibelots, que peut-il y avoir dans ce camion  ? Le camion se traîne, pourtant il a l'air puissant !


 

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