— Texte inspiré par un tableau — 171 —
L'homme épuisé
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(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
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(:cell class=c1:)Rencontre avec un tableau
(:cellnr class=infott:)Principe :
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(:cell class=c1:)Vers libres
(:cellnr class=infott:)Contrainte :
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(:cell class=c1:)Rimes suivies en AABB
(:cellnr class=infott:)Durée :
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(:cell class=c1:)1' 06"
(:cellnr class=infott:)Date :
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(:cell class=c1:)Mai 2014
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)882
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)160
(:cellnr class=infott:)
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(:cell class=border-bottom:)
(:tableend:)
(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:)
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(:cellnr class=poetxt:)L'homme est épuisé d'avoir tant voyagé.
Tous les gens le regardent, c'est un étranger.
Les spectateurs stupéfaits : que sont-ce ces cornes audacieuses ?
Ils discourrent tous, surpris de la couronne somptueuse.
Un mage ? Un ancien ? Est-il d'ici ou est-ce un martien ?
Nul à présent n'avait rencontré cette parure chez un terrien.
Offensée par l'aspect, la troupe se regroupe, apeurée.
Par l'habit drappé, par l'homme dissimulé, ils se sentent agressés.
Quelle est cette apparence ? Que tient-il à la main ?
Au marchand il demande l'achat d'un peu de pain.
D'un geste lent et maladroit, la bourse est ouverte.
Un peu d'eau aussi, la diction de ces phrases est parfaite.
Il est de nos contrées, pourquoi nous affoler ?
Le verbe est lent mais le vieillard est fatigué.
Sa posture est courbée mais son maintien altier.
L'eau et le pain sont avalés, il disparaît. C'était un sorcier.
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