— Extrait-d-une-nouvelle — 005 —
Scotto Carey
Extrait, le chat
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(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
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(:cell class=c1:)Texte édité dans le fascicule "Temps Libre", Atelier d'écriture, Mars 2014
(:cellnr class=infott:)Principe :
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(:cellnr class=infott:)Contrainte :
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(:cellnr class=infott:)Date :
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(:cell class=c1:)Février 2014
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
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(:cell class=c1:)1712
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
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(:cell class=c1:)304
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(:cellnr class=poetxt:)[...] À la nouvelle lune le clan des chats tenait une réunion au jardin de l’église Sainte Marie. Le grand chef de la tribu et sa seconde oratrice étaient sur la place, juchés sur un banc en pierre taillée, et tous les autres chats écoutaient. Le maître chat dit de grands traités de sagesse à propos de la chienne Dolly, et les chats en chœur criaient « Hourra ! ». Tous honoraient Dolly. En effet, elle les avait informés de la guérison de la folle. Ainsi cette dernière ne pourrait plus maltraiter les chats pendant longtemps.
On entendit dans la nuit de proches bruits de pas, mais qui cela pouvait-il être ? Alors le maître chat regarda et aussitôt, il lança le signal d’alarme. Tout son peuple se retourna, prêt à déguerpir. Leurs grands yeux perçants aux aguets.
Mais c’était seulement notre belle famille qui faisait une promenade de santé – Albert, suivi de M. et Mme Boulle.
Pendant quelques instants les chats se turent, et puis le grand chef parla à Albert. Seuls les maîtres chats parlent le langage des hommes. Quand Albert comprit que Capucin était vivant, il courut vers ses parents, et se jeta dans leurs bras. M. et Mme Boulle sautèrent de joie, et toute la sainte famille était heureuse, tellement heureuse.
« Oh, Albert ! dit M. Boulle, tu avais raison au sujet de Capucin, dis à ta mère que tu avais raison ! »
Soudain, M. Boulle s’abandonna et dit à tue-tête : « Joyeux Noël ! Vive la sainte Marie, vive saint Antoine de Padoue, vive les chats et tous ceux qui les aiment au Havre ! Rentrons et fêtons cette heureuse nouvelle ! »
Et bientôt chez eux, ils jouèrent de la musique, rirent, et goûtèrent d’avance le retour à la maison de Capucin. C’était le plus beau soir de la famille Boulle.
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