— Poesie — 024 —
Scotto Carey
La truite
(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:)
(:cellnr class=infott:)
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(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
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(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Principe :
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(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Contrainte :
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(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Date :
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(:cell class=c1:)Avril 2014
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)835
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
(:cell class=w10:)
(:cell class=c1:)158
(:cellnr class=infott:)
(:cell class=w10:)
(:cell class=border-bottom:)
(:tableend:)
(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:)
(:cellnr class=poedeb:)
(:cellnr class=poetxt:)Je m’en allais dans les bois
Rejoindre ma cabane adorée
J’entendais les clochettes sonner
De la rivière arborée
J’avais le ventre rond
Mon asticot sur l’hameçon
Je pêchais tranquille
En balançant ma ligne
En me fichant des lendemains
Quoique peu fier
J’étais le plus malheureux de la Terre
Ma fiancée ayant changée de chemin
Tout me rappelait son regard coquin
Je portais une bière à mes lèvres
Qu’il était beau son rire mutin
Mais soudain une truite se lève
La jolie truite me réchauffe
A nouveau je fredonne mon bonheur
Elle s’en est allée, of…
Je prends ma cuite à son honneur
Pour elle je me ferai ermite
J’avale une gorgée de ma colère
Mon cœur a fait faillite
La forêt console les amours délétères
J’ai remis la truite à l’eau
Va, noble poisson nager
Quand ma peine sera allégée
Tu goberas les mouches de mes yeux délavés
(:cellnr class=poefin:)
(:tableend:)