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— Textes courts — 077 —

The fountain

Réflexion et inspiration : Rencontre avec une oeuvre
Principe : Critique cinématographique
Contrainte : Exercice imposé, le type d'œuvre restant libre
Durée : 2' 55"
Date : Mars 2014
Longueur du texte : 2570
Nombre de mots : 418


L'univers fanstasmagorique du film The Fountain de Darren Aronofsky est une oeuvre poétique peu commune. Pour beaucoup ce sera "la rencontre", parfois inoubliable ; toutefois le sens général du film, sa sérénité millénaire restera dans l'imaginaire d'un grand nombre.

Le film comporte trois périodes distinctes, celles-ci s'entrecroisent en une unité de temps que le scénariste impose. La période de la conquête espagnole semble être le début de l'aventure. De la foi mystique des mayas transpire l'aventure de nos deux héros.
La période contemporaine nous fait découvrir un savant obnubilé par la guérison de sa femme, devant absolument passer par ses propres expériences et découvertes ; follement entêté à en oublier de vivre cet amour et de choyer l'être aimé.
La période mystique est d'une beauté incommensurable ; le voile se lève progressivement… pour comprendre les significations cachées, puis dévoilées, puis remises en question ; nous sommes au coeur d'une quête, celle de l'amour éternel.

Le réalisateur a judicieusement utilisé nombre d'effets spéciaux pour mettre en scène les allégories de la sagesse cosmique et temporelle autour des thèmes de l'immortalité.

Darren Aronofsky co-scénariste avec Ari Handel a certainement bâti son scénario avec une extrême précision sur la cadence scénique et l'atmosphère des vies successives des héros.

Ce film comporte un défaut qui n'est pas des moindres, ceux qui n'ont pas les clés des savoirs anciens, de l'éternité supposées de l'âme et la connaissance parcellaire des mythes anciens de la naissance du monde, seront des spectateurs perdus dans les méandres du récit mêlant présence de l'âme immortelle des entités avec celle des personnes qui la transporte.

A qui voudra se documenter, un monde spirituel se fera connaître, non pour y adhérer mais pour magnifier le propos du film et s'ouvrir à un monde mythique qui a accouché de nos sociétés modernes, héritage fragile des écrits anciens et des savoirs, perdus ou si bien cachés, que seuls quelques-uns nous gratifient de leur transmission.

La critique, en son temps, a diversement accueilli ce film. Il n'a reçu aucun prix malgré huit nominations en 2006-2007 : réalisation, aspect novateur du langage cinématographique, meilleure musique, meilleur acteur (Hugh Jackman), meilleurs effets visuels. La non-récompense de ce film est suprenante, tout comme sa diffusion sur Arte qui heureusement sait découvrir les petits trésors mais n'assurera pas une diffusion au grand nombre.

Zappez la télé réalité, un peu de poétique vous fera le plus grand bien.


 

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