Le trio de Comice interpelle et appelle. De cette peinture nous sommes les plus belles. Qui peut se comparer à nos robes mordorées. Nous nous gonflons d'orgueil et sommes à l'apogée.
Des trois petites Mayette, le discours est plus sobre. Nous regrettons d'être à l'extrémité, Nos voisines, fruit du poirier nous font de l'ombre. Nous sommes en coque, nos qualités sont cachées.
Et moi le couteau, je me sens bien seul, Le couvert n'est pas mis et me voilà dédaigné. Ne vous vantez pas, poires et noix, esprits veules. J'aurais le dernier mot. À ma lame, il vous faudra passer.
Je suis serein dit le verre d'eau. On m'emplit, on me boit, on me lave. Éternel recommencement, je suis beau. J'étincelle à merveille, je suis suave.
Pour ma part, devinez quel est ce nectar contenu. Je suis gros et fort, un bien précieux contenant. Ai-je besoin de me faire valoir de manière farfelue ? Qu'ai-je à dire, si ce n'est que je suis imposant.
Pour le peintre, vos efforts l'ont servi quelque temps. Vous serez bus, mangés, rangés, ne vous vantez pas tant.
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