16 septembre 2013
2h00
Lundi.
Plan synthétique
Rien. Alioth dort.
10h00.
• Alioth est étonné d'avoir fait une nuit complète, sans cauchemar. Avec une moitié de grasse matinée ! Enfin une nuit réparatrice !
• Il est en pleine forme.
• Musique à fond. Délire en la maison.
• Le corbeau danse d'une patte sur l'autre et ponctue les phrases musicales par un "PAAAF".
• Le chat court partout après une balle rebondissante quAlioth rattrape et relance.
• La balle rebondit sur une casserole. Folie. La balle atteint une lampe. Bling.
• Alioth stoppe tout. Des éclats de verres éparpillés par terre, le chat va se blesser.
• Alioth ramasse les dégâts. La folie prend fin. Alioth éclate de rire devant ses deux amis qui eux aussi ont tout stoppé, le regarde avec une attente dans le regard dans l'attente d'un top départ pour une autre frénésie....xxx.....
14h00.
Rédaction au propre de tous les événements qui se sont produits, et du résultat de l'écriture automatique.
20h30.
•Alioth est devant la télé. Il regarde le film "La banquière" avec Romy Schneider et surtout Jean Carmet, un de ses acteurs préférés.
•Une brume dans la maison, semble suivre Alioth, et de temps en temps, deviens l'ombre d'un personnage invisible.
• Cette ombre est mouvante, tantôt s'accroupit, tantôt s'assoit à un endroit sans aucun siège…
• Il va dans la salle spirite, ferme la porte, la brume le traverse sans difficulté, pour cette ombre l'obstacle est invisible.
• Il retourne dans la salle, essaie de rentrer en communication avec cette ombre
• Rien
• Alioth veut aller aux toilettes. embarras. Que faire ?
— Pas question de fantôme quand je suis au petit coin.
Il entre.
Il s'installe. Avec un embarras mêlé de honte, il scrute la minuscule pièce. Rien. Il prend un bande dessinée, histoire de se décontracter, de se concentrer sur les besoins de son corps.
Dans l'autre pièce, le chat s'est mis sur le canapé pour profiter de la chaleur laissé par A. Il suit du regard cette ombre comme il le ferai d'un rayon de sommeil. Il n'est pas perturbé. Rien n'est menaçant ni inhabituel pour lui.
A entre dans la pièce. L'ombre est toujours là, assise, elle semble lire.
_ Mais oui, c'est une femme. Elle a une jupe longue, il lui semble voir certains détails.
— Maman ?
L'ombre se tourne vers lui. Il voit un sourire, Il imagine un sourire. Elle se lève, lui tend les bras. C'est elle ! Ce geste elle le faisait quand il rentrait de l'école. Il va s'asseoir. Ses jambes tremblent.
— Pourquoi avoir attendu si longtemps ? J'ai si souvent espéré votre venue.
Elle montre le tiroir.
Il s'élance pour l'ouvrir et prendre la feuille qu'il y a laissé.
— Je t'aime, nous t'aimons.
A se met à pleurer, de petites larmes pudiques. Il se fustige.
— Je ne pleure par parce que vous avez cessé de l'aimer ! Je suis sûr de votre amour, c'est votre absence qui est lourde à porter.
L'ombre s'approche. Très près. Elle touche le papier.
— Dans deux ans, un petit enfant.
L'angoisse d'un enfant.
— Et si je partais avant, et si je mourrais, pendant, et s'il devenait orphelin trop tôt ? Tout le monde n'a pas un Varmusse près de soi !
L'ombre a disparu, le laissant désemparé. Seul.
Il met précieusement le mot reçu dans une pochette plastique et remet une feuille vierge dans le tiroir.