(:cell class=c1:)2013

Couvre-chef

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:) (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-top:) (:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Principe : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Contrainte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Sujet imposé : xxx (:cellnr class=infott:)Date : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Longueur du texte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)703 (:cellnr class=infott:)Nombre de mots : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)126 (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-bottom:) (:tableend:)

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:) (:cellnr class=poedeb:) (:cellnr class=poetxt:)Elle s’affiche sur le port avec ses craintes, crainte de déplaire, crainte de ne pas rencontrer l’âme sœur.

Mais ses atouts, l’avantage ne renaissent que pour quelques heures.

Ses robes, jupons, crinolines cachent une négligence peu flagrante au demeurant.

Négligence induite par sa solitude au bras de l’être non encore aimé, seulement entrevu.

Elle est en concurrence avec une femme à l’autre bras de cet être.

Elle perd son regard dans la foule des badauds comme si elle était dans l’attente d’embarquer sur un bateau qui l’emmènerait très loin du Havre, lourde de souvenirs brimés.

Et elle se perd dans les couleurs de l’après-midi qui touche à sa fin.

La réalité l’arrachera bientôt au rêve. (:cellnr class=poefin:)

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— Textes-courts — 044 —

— Textes-courts — 045 —

Séleina

La promeneuse de la Belle Epoque

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:) (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-top:) (:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Principe : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Contrainte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Sujet imposé : xxx (:cellnr class=infott:)Date : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Longueur du texte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)784 (:cellnr class=infott:)Nombre de mots : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)139 (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-bottom:) (:tableend:)

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:) (:cellnr class=poedeb:) (:cellnr class=poetxt:)Cette petite fille, à la jeunesse fièrement arborée, a choisi à dessein son diadème étoilé.

Elle souhaitait se démarquer, par orgueil, des autres.

Elle a rêvé de voyages parmi les étoiles, elle connaît l’éveil ou la platitude de la vie, l’ennui la rend pensive et petit à petit elle se déploie au-dessus des autres.

Elle compose son personnage en ayant choisi méticuleusement son costume dont la blancheur et les étoiles se répondent.

Elle a trouvé son couvre-chef dans la malle à souvenirs de sa maman.

L’étoile à dix branches, de son diadème, incarne la beauté de sa mère qu’elle imite fièrement.

Mais cette étoile à dix branches symbolise aussi pour l’enfant une brillance qui l’émancipe de sa vie nubile vers l’adolescence qui lui tend les bras.

Elle transcende l’enfance. (:cellnr class=poefin:)

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