Séleina


Poésie

Textes courts

• Comment est votre séparation ?

• Qui avez-vous croisé pendant le naufrage ?

• Débarras onirique

• La mandragore

• Ma très chère…

• Histoire sans fin

• Le thé

• Enfance

• Mon époque

• Musique celtique

• Nelson Mandela

• Course Lune

• Couvre-chef

• La promeneuse de la Belle Epoque

Aurora

• La belle érudite aux fleurs de sang

• Aurora, la liberté par-delà la mort

Adulte

• Le tour du monde des sensations (adulte)

Rencontre avec un tableau

Jeu littéraire

Textes divers


Lara

Scotto Carey

SAM

Azel

Axaence



Privé




Tous les textes présents sur ce site sont protégés par les copyrights de leurs auteurs respectifs

 
 

Historique de Seleina.Textes-courts-histoire-sans-fin

Cacher les modifications mineures - Affichage du code

mercredi 21-mai-2014 par Kisqo -
Ligne 26 Modifiée:

(:cell class=c1:)5619

en:

(:cell class=c1:)5724

Lignes 39-55 Modifiées:

(:cellnr class=poetxt:)"Dans ses notes, j'ai voulu seulement évoquer quinze heures de la fausse mort d'une femme amoureuse à en mourir de la vie."
1h00. Les heures s'égrènent, une heure, puis deux, puis trois, chacune contient la déliquescence d'une vie de femme à la passion sanglante.
Elle se nourrit des fluides de ses amantes telle une vampire insatiable qui sait qu'inévitablement elle se brûlera les lèvres, la langue au soleil de ses amours endoloris.
2h00. Elle est amoureuse, éperdument, inlassablement, se complaisant dans des chimères s'animant de chair et d'os avec les heures passant.
3h00. Elle fait l'amour avec des monstres aussi gigantesques que rablaisiennes, elle atteint une jouissance lui étant promise par une vie de richesse et de partage de l'existence.
Une petit mort délayée dans les vapeurs de l'opium et de l'absynthe dégoulinant dans sa gorge, implorante du miel de la ruche grouillante d'abeilles la pénétrant dans tous ses insterstices.
4h00. Elle se délecte de sa mort prochaine dans une extase rayonnante de fusion avec les envols d'oiseaux, les corbeaux augurant sa fin imminente, promesse d'un avenir paradisiaque.
5h00. Elle s'invite, elle déchire sa peau trop étriquée pour ses sentiments débordant de ses veines qui saignent de la frustration d'un amour trop grand pour son corps grisé et sa chevelure grisante, elle s'engouffre de plaisir dans une mort inateignable.
6h00. Elle cherche dans les cartes du tarot les messages de sa funeste compagne prisonnière dans un no man's land lugubre où elle ira la retrouver par delà les songes interdits.
Elle capte par les mains divinatoires, la passion réciproque par delà le sommeil comateux.
7h00. Elle s'hypnotise d'elle-même en regardant le balancement du pendule dans le miroir, ceci afin de se remémorer une vie de lucre et de stupre où elle se vautre en y barbotant dans une rivière de plaisir.
8h00. Elle recherche dans le ciel, les étoiles de l'amour disparu avec le jour naissant.
Va-t-elle retrouver sa moitié dans les messages de son ordinateur entrouvert sur de possibles retrouvailles ?
9h00. Elle s'attable, après être allé au marché ; elle dépose sur la commode des oranges juteuses dont le liquide se répend dans sa bouche goulue qui se repait également de la chair de l'abricot gonflé comme un sexe de femme bien dilaté.
Le petit déjeuner a commencé.
10h00. La douleur du manque d'amour crucifie son corps aux abois, hurlant de désirs inassouvis, la vie, sa vie peut-être un régal comme un manque déchirant telle la mort qui se fait attendre.
11h00. Epicurienne, elle se berce d'illusions généreuses sur l'une de ses belles qui a laissé un testament qui lui est destiné.\\

en:

(:cellnr class=poetxt:)"Dans ses notes, j'ai voulu seulement évoquer quinze heures de la fausse mort d'une femme amoureuse à en mourir de la vie."

1h00. Les heures s'égrènent, une heure, puis deux, puis trois, chacune contient la déliquescence d'une vie de femme à la passion sanglante.
Elle se nourrit des fluides de ses amantes telle une vampire insatiable qui sait qu'inévitablement elle se brûlera les lèvres, la langue au soleil de ses amours endoloris.

2h00. Elle est amoureuse, éperdument, inlassablement, se complaisant dans des chimères s'animant de chair et d'os avec les heures passant.

3h00. Elle fait l'amour avec des monstres aussi gigantesques que rablaisiennes, elle atteint une jouissance lui étant promise par une vie de richesse et de partage de l'existence.
Une petit mort délayée dans les vapeurs de l'opium et de l'absynthe dégoulinant dans sa gorge, implorante du miel de la ruche grouillante d'abeilles la pénétrant dans tous ses insterstices.

4h00. Elle se délecte de sa mort prochaine dans une extase rayonnante de fusion avec les envols d'oiseaux, les corbeaux augurant sa fin imminente, promesse d'un avenir paradisiaque.

5h00. Elle s'invite, elle déchire sa peau trop étriquée pour ses sentiments débordant de ses veines qui saignent de la frustration d'un amour trop grand pour son corps grisé et sa chevelure grisante, elle s'engouffre de plaisir dans une mort inateignable.

6h00. Elle cherche dans les cartes du tarot les messages de sa funeste compagne prisonnière dans un no man's land lugubre où elle ira la retrouver par delà les songes interdits.
Elle capte par les mains divinatoires, la passion réciproque par delà le sommeil comateux.

7h00. Elle s'hypnotise d'elle-même en regardant le balancement du pendule dans le miroir, ceci afin de se remémorer une vie de lucre et de stupre où elle se vautre en y barbotant dans une rivière de plaisir.

8h00. Elle recherche dans le ciel, les étoiles de l'amour disparu avec le jour naissant.
Va-t-elle retrouver sa moitié dans les messages de son ordinateur entrouvert sur de possibles retrouvailles ?

9h00. Elle s'attable, après être allé au marché ; elle dépose sur la commode des oranges juteuses dont le liquide se répend dans sa bouche goulue qui se repait également de la chair de l'abricot gonflé comme un sexe de femme bien dilaté.
Le petit déjeuner a commencé.

10h00. La douleur du manque d'amour crucifie son corps aux abois, hurlant de désirs inassouvis, la vie, sa vie peut-être un régal comme un manque déchirant telle la mort qui se fait attendre.

11h00. Epicurienne, elle se berce d'illusions généreuses sur l'une de ses belles qui a laissé un testament qui lui est destiné.\\

Lignes 79-81 Modifiées:

Mais elle sait qu'une autre de ses conquêtes la recherche.
12h00. Elle n'a pas faim, elle a faim de mets plus exquis que les nourritures terrestres, les nourritures cannibales, du sang, des muscles tendus, noueux, mordus à pleines dents mais qui se dérobent à sa langue sentant le souffle froid de la mort.
13h00. Au hazard d'un balayage tactile sur ta tablette, ses doigts font apparaître l'image numérique d'une amulette étrusque qu'elle possède depuis cinq mille ans.\\

en:

Mais elle sait qu'une autre de ses conquêtes la recherche.

12h00. Elle n'a pas faim, elle a faim de mets plus exquis que les nourritures terrestres, les nourritures cannibales, du sang, des muscles tendus, noueux, mordus à pleines dents mais qui se dérobent à sa langue sentant le souffle froid de la mort.

13h00. Au hazard d'un balayage tactile sur ta tablette, ses doigts font apparaître l'image numérique d'une amulette étrusque qu'elle possède depuis cinq mille ans.\\

Lignes 89-90 Modifiées:

Elle psalmodie longuement, lentement, de longues minutes, priant pour que l'amour de la vie triomphe.
14h00. Sa prière n'est pas exaucée, elle se remet doucement de l'échec de l'incantation mais elle peut reconnaître dans une manifestation ectoplasmique issu de l'amulette une image trouble de sa concubine, noyée dans l'eau vive d'un fleuve en Asgard.\\

en:

Elle psalmodie longuement, lentement, de longues minutes, priant pour que l'amour de la vie triomphe.

14h00. Sa prière n'est pas exaucée, elle se remet doucement de l'échec de l'incantation mais elle peut reconnaître dans une manifestation ectoplasmique issu de l'amulette une image trouble de sa concubine, noyée dans l'eau vive d'un fleuve en Asgard.\\

Lignes 95-96 Modifiées:

Elle se cache derrière de longues tentures violettes loin de la morsure du soleil qui l'attire pourtant car elle sait que cet astre sera son salut au delà de la mort et de la vie.
15h00. C'est la dernière heure, sa dernière heure, elle le pressent.\\

en:

Elle se cache derrière de longues tentures violettes loin de la morsure du soleil qui l'attire pourtant car elle sait que cet astre sera son salut au delà de la mort et de la vie.

15h00. C'est la dernière heure, sa dernière heure, elle le pressent.\\

mercredi 21-mai-2014 par Kisqo -
Lignes 1-83 ajoutées:

— Textes-courts — 010 —

Séleina

Histoire sans fin

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:) (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-top:) (:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Sujet imposé : xxx (:cellnr class=infott:)Principe : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)- (:cellnr class=infott:)Contrainte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Texte imaginé sur un titre imposé (:cellnr class=infott:)Date : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)Avril 2014 (:cellnr class=infott:)Longueur du texte : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)5619 (:cellnr class=infott:)Nombre de mots : (:cell class=w10:) (:cell class=c1:)995 (:cellnr class=infott:) (:cell class=w10:) (:cell class=border-bottom:) (:tableend:)

(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:) (:cellnr class=poedeb:) (:cellnr class=poetxt:)"Dans ses notes, j'ai voulu seulement évoquer quinze heures de la fausse mort d'une femme amoureuse à en mourir de la vie."
1h00. Les heures s'égrènent, une heure, puis deux, puis trois, chacune contient la déliquescence d'une vie de femme à la passion sanglante.
Elle se nourrit des fluides de ses amantes telle une vampire insatiable qui sait qu'inévitablement elle se brûlera les lèvres, la langue au soleil de ses amours endoloris.
2h00. Elle est amoureuse, éperdument, inlassablement, se complaisant dans des chimères s'animant de chair et d'os avec les heures passant.
3h00. Elle fait l'amour avec des monstres aussi gigantesques que rablaisiennes, elle atteint une jouissance lui étant promise par une vie de richesse et de partage de l'existence.
Une petit mort délayée dans les vapeurs de l'opium et de l'absynthe dégoulinant dans sa gorge, implorante du miel de la ruche grouillante d'abeilles la pénétrant dans tous ses insterstices.
4h00. Elle se délecte de sa mort prochaine dans une extase rayonnante de fusion avec les envols d'oiseaux, les corbeaux augurant sa fin imminente, promesse d'un avenir paradisiaque.
5h00. Elle s'invite, elle déchire sa peau trop étriquée pour ses sentiments débordant de ses veines qui saignent de la frustration d'un amour trop grand pour son corps grisé et sa chevelure grisante, elle s'engouffre de plaisir dans une mort inateignable.
6h00. Elle cherche dans les cartes du tarot les messages de sa funeste compagne prisonnière dans un no man's land lugubre où elle ira la retrouver par delà les songes interdits.
Elle capte par les mains divinatoires, la passion réciproque par delà le sommeil comateux.
7h00. Elle s'hypnotise d'elle-même en regardant le balancement du pendule dans le miroir, ceci afin de se remémorer une vie de lucre et de stupre où elle se vautre en y barbotant dans une rivière de plaisir.
8h00. Elle recherche dans le ciel, les étoiles de l'amour disparu avec le jour naissant.
Va-t-elle retrouver sa moitié dans les messages de son ordinateur entrouvert sur de possibles retrouvailles ?
9h00. Elle s'attable, après être allé au marché ; elle dépose sur la commode des oranges juteuses dont le liquide se répend dans sa bouche goulue qui se repait également de la chair de l'abricot gonflé comme un sexe de femme bien dilaté.
Le petit déjeuner a commencé.
10h00. La douleur du manque d'amour crucifie son corps aux abois, hurlant de désirs inassouvis, la vie, sa vie peut-être un régal comme un manque déchirant telle la mort qui se fait attendre.
11h00. Epicurienne, elle se berce d'illusions généreuses sur l'une de ses belles qui a laissé un testament qui lui est destiné.
Les feuilles révèlent cette passion qui entraîna autrefois l'une d'elles dans la mort ; depuis elle ne songe qu'à la retrouver, mais sa vie de savoureux supplices la repousse hors des retrouvailles tant souhaitées.
Mais elle sait qu'une autre de ses conquêtes la recherche.
12h00. Elle n'a pas faim, elle a faim de mets plus exquis que les nourritures terrestres, les nourritures cannibales, du sang, des muscles tendus, noueux, mordus à pleines dents mais qui se dérobent à sa langue sentant le souffle froid de la mort.
13h00. Au hazard d'un balayage tactile sur ta tablette, ses doigts font apparaître l'image numérique d'une amulette étrusque qu'elle possède depuis cinq mille ans.
Elle décide d'aller la chercher par un passage secret menant à une pièce cachée gothique où se trouvent de nombreuses croix et talismans.
Elle utilise l'amulette dans une invocation ultime pour faire renaître à la vie sa bien-aimée.
Elle dispose autour des cinq branches du talisman une perle de sang extraite de son mamelon, une goutte de thé darjiling, un copeau de savon au lait d'ânesse utilisé il y a deux mille ans par Popée pour sa beauté, une mèche des cheveux d'or de son amante et une aigue-marine lénifiante.
Elle psalmodie longuement, lentement, de longues minutes, priant pour que l'amour de la vie triomphe.
14h00. Sa prière n'est pas exaucée, elle se remet doucement de l'échec de l'incantation mais elle peut reconnaître dans une manifestation ectoplasmique issu de l'amulette une image trouble de sa concubine, noyée dans l'eau vive d'un fleuve en Asgard.
Elle est impétueusement et désespérément amoureuse de cette image révolue.
Elle songe et rêve de la mort ravisseuse dans un demi-sommeil à l'abri d'une clarté d'un après-midi chaud dans cet été à la brillance enflammée par sa passion incandescente.
Elle se cache derrière de longues tentures violettes loin de la morsure du soleil qui l'attire pourtant car elle sait que cet astre sera son salut au delà de la mort et de la vie.
15h00. C'est la dernière heure, sa dernière heure, elle le pressent.
Elle revie comme un kaléïdoscope son amour de la vie avec ses multiples amantes et sa déesse.
Elle se délecte à en mourir de la vie, elle s'imagine qu'elle va enfin mourir puis revivre mais par quel moyen ?
Dans un éclair de conscience elle sourit, elle va rencontrer le soleil.
Elle émerge des tentures dont les festons la retiennent difficilement et elle apparaît dans un faisceau de soleil ; elle voit sa peau qui se décolle lentement en lambeaux, puis vient sa chair, ses os qui s'effritent et elle tombe en cendres.
Son âme émerge des cendres puis s'envole vers le soleil qui disparaît peu à peu dans une éclipse.
Lorsque l'éclipse sera complète, elle aura rejoint la lune.
L'éclipse est complète, elle atteint la lune et retrouve sa concubine devenue sélénite.
Elles sont mortes mais vivantes réincarnées en créatures de la lune ; c'était là une fausse mort pour mieux vivre dans la passion de la vie à deux.
(:cellnr class=poefin:)

(:tableend:)


 

• ©Axaence • ContactInformations légales