— Textes-courts — 037 —
Séleina
Ma très chère…
(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=infotab:)
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(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
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(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Principe :
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(:cell class=c1:)-
(:cellnr class=infott:)Contrainte :
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(:cell class=c1:)Sujet imposé : xxx
(:cellnr class=infott:)Date :
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(:cell class=c1:)Avril 2014
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
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(:cell class=c1:)2297
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
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(:cell class=c1:)420
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(:table border=0 width=100% cellspacing=0 cellpadding=0 class=poetab:)
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(:cellnr class=poetxt:)!! Ma très chère devinée
Je te devine dans le clair-obscur.
Ombre planante sur notre amour.
Je suis dans l’expectative de nos sentiments déterminés ou non partagés.
Tu penses, je suis.
Tu dénis, je te retiens.
Tu domines, je me contiens.
Je survis dans la minute de vérité.
Te serais-je familière ?
Tu m’as construite, je te démonte.
Je défais le voile opaque derrière lequel tu te caches.
Il m’apparaît la révélation de l’esquisse de ton corps dans le lit de l’amour parfumé.
Corpus de saveurs humées délicatement.
Je t’ai percée à jour, tu te révèles enfin, la devinette a cessé.
La passion nous réunit dans le partage de nos différences.
Ma très chère passionnée
Tu bouillonnes, j’en ai la chair de poule.
Tu frissonnes, je ne rentre pas bredouille.
Toi, poupée gigogne, je défaits tes atours.
Tu es gorgone, je plonge sur ton pourtour.
Tu es sans vergogne, j’attends ton retour.
En catalogne, nous projetions d’aller faire un tour.
Ton abalone, je goutais ton coquillage à mon tour.
Tu danses la chaconne, je m’étourdis parmi ta cour.
Tu me passionnes, je te serais reconnaissante pour toujours.
Ma très chère désirée
Je t’ai désirée comme on désire une douceur sucrée.
Tu me convoitais à ton insu.
Nous ne savions pas encore que nous étions les damnées de l’amour.
Nous discourions à n’en plus finir sous l’arbre à palabres.
Le désir brulant de tes chairs se dérobait à mon espoir.
Je dérivais hors de mes vœux de te chérir.
Tu me parcourais de tes yeux qui étaient un puits menant à des éclairs tempétueux, bouillonnant dans ton cerveau.
Je te révérais jusqu’à l’épuisement.
Mon désir pour toi était plus entreprenant que je ne le voulais réellement, je ne te désire plus.
Ma très chère oubliée
Je t’ai oubliée avant même que nous nous rencontrions de nouveau.
Tu avais une conception de vie qui m’était étrangère.
Mais je m’étais résignée à m’essayer à ta résurrection.
Tu ne m’avais pas tendu les bras, je les avais délaissés à ton corps sculptural.
J’étais ton ombre avant même que tu ne poses les yeux sur ma détresse.
Tu étais percluse d’amertume et moi de dépendance affective.
Je t’aimais plus que moi-même.
Mes souvenirs tombèrent en lambeaux.
Notre amour avait passé et trépassé.
Enfin, j’étais libre de me mesurer à toi et te t’oublier.
Bien à toi, ton inconnue.
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