— Textes-courts — 042 —
Séleina
Nelson Mandela
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(:cellnr class=infott:)Réflexion et inspiration :
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(:cellnr class=infott:)Principe :
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(:cellnr class=infott:)Contrainte :
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(:cell class=c1:)Sujet imposé : La disparition de Nelson Mandela
(:cellnr class=infott:)Date :
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(:cell class=c1:)Décembre 2013
(:cellnr class=infott:)Longueur du texte :
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(:cell class=c1:)1013
(:cellnr class=infott:)Nombre de mots :
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(:cell class=c1:)185
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(:cellnr class=poetxt:)Le néant me submerge, j’y entrevois l’imperceptible flux et reflux des événements passés lourds de conséquence.
Elle colorait sa vie du bistre de sa peau.
Je me souviens de la délivrance en 1990, l’émotion cachée à mes proches, insensibles peut-être.
Je suis à ma façon la souffrance de l’âme noire enchainée.
Je vois l’extension de la conscience noire mêlée à l’arc-en-ciel.
L’arc-en-ciel accroché au triangle noir de mes racines.
Les racines de l’amour interdit de ma communauté, je l’entrevois de la France à l’Afrique du Sud.
Sans doute serais-je en prison, si moi et mes congénères arboraient le triangle dans cette Afrique du Sud post apartheid, mais où l’amour de la même est condamné, corrigé par le viol.
Nelson Mandela reconnaissait tous ses fils et filles quel que soit leur attirance, leur genre, leur sexe, leurs blessures et leurs espoirs.
Le regret de sa vie m’étreint lorsque j’apprends sa mort mais la conscience de la démocratie est intacte.
Je me recueillerai en pensée.
Je l’adorai.
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